L’héroïsme des billets de banque !


Le 04 juillet, le ministre des finances algérien présente le nouveau billet de banque de 2000 dinars ainsi que la nouvelle pièce de 200 dinars.

J’avoue que je les ai regardés de loin sans y prêter plus d’attention car ressemblant à tout ce que j’ai déjà vu. Des héros de la guerre d’Algérie y figurent !

Quelques jours plus tard, je tombe sur un article qui parle d’image de faux-billets qui auraient circulé sur les réseaux sociaux. J’y regarde de plus près et là ça me saute aux yeux instantanément : aucune femme n’y est représentée. Rien. Zéro.

Du coup, je me mets à regarder sur la toile, les commentaires, les avis, les réactions… Il y’a ceux qui pensent que ce n’était pas le moment, ceux qui parle de la valeur de la monnaie, ceux qui critiquent la qualité de l’image choisie, y’en a qui politisent le nouveau billet, y’en a qui pensent que c’est un manque de respect pour les martyrs… Mais aucun commentaire sur le fait qu’il n’y ait aucune femme représentée dans ce panel.

Il est trop tard pour revenir en arrière, les billets sont déjà produits et des héros incontestés de l’Algérie y sont représentés.

Mais je propose qu’on y remédie en changent le billet de 1000 dinars.

Oui, car des héroïnes, il y’en a énormément, certaines sont devenues célèbres et d’autres sont restées dans l’anonymat.

Tenant compte du contexte du début du siècle dernier, où les femmes étaient des épouses des mères et devaient prendre soin de leur foyer, les héroïnes de la guerres d’Algérie sont des « supers héroïnes » !

Alors, oui je propose Lalla Fatma N’soumer, qui rentre dans la résistance en 1849 et remporte sa première bataille en 1854 face aux armées françaises à Tazrouk. Ou Meriem Bouattoura qui rejoint le maquis à 18 ans et a dirigé à un commando à Constantine. Saliha Ould Kabila étudiante dotée d’une forte personnalité (on dirait leadership de nos jours) avait une forte influence dans la région de Mascara et surtout la confiance de ses compagnons de lutte. Malika Gaid qui a consacrée sa vie à soigner les combattants ou Zohra Drif, Djamila Bouhired, Djamila Boupacha, Fadila et Meriem Saadane ou encore Hassiba Benbouali….

Voilà plus de six grandes femmes, et j’en oublie, des « supers héroïnes », qu’on pourra représenter très largement sur nos billets de banque. 

Allez… on leur doit au moins ça !


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