Le choix de nos enfants !
Tout a commencé par une histoire de short en Israël.
Il fait chaud,
elles habitent en bord de mer et le short est leur uniforme des vacances.
La rentrée arrive et ces trois collégiennes âgées de 13 ans se rendent à l’école avec ces mêmes shorts qu’elles ont portés tout l’été. Elles sont exclues. La « révolte des shorts » commence.
Il y’a Lilie, 8 ans. Elle est née Baptiste, mais elle voulait être une fille. Alors, ce fût fait et dans les journaux on parle de Lilie comme d'un enfant transgenre. A la rentrée, à l’école, il faut désormais l’appeler Lilie.
Il fait encore
chaud. C’est à se demander si les bouleversements climatiques, n’induisent pas
aussi des bouleversements de comportements, ce qui finit par tout bouleverser !
Cette fois, en
France, les filles du collège, comme leurs camardes en Israël veulent s’habiller
comme elles veulent. Et là, ce n’est pas les jambes qui sont dévoilées, mais le
ventre.
Et on y va des
débats et des polémiques autour de la tenue que nos enfants devraient avoir à l’école.
On parle de « tenue
républicaine », ce qui ne veut absolument rien dire!
Bref, dans
tout ça, il s’agit de nos enfants. Qu’ils soient en Israël ou en France, il s’agit
d’enfants. Ces enfants ont des droits et leurs parents ont des obligations.
Ces enfants ont
des droits mais doivent aussi respecter des règles.
Et ceux sont
nos enfants, ces futurs adultes, qui vont établir les règles de demain.
Est-ce que
demain, je pourrais aller en short au travail ? Je ne travaille pas dans
une paillote en bord de mer mais dans une banque en ville ? Et peu
importe que je sois une fille ou un garçon.
D’ailleurs
cette notion importe peu jusqu’à la sexualisation de l’individu à la puberté.
A 4ans, 7 ans,
10 ans, on éduque nos filles comme nos garçons sans différence, du moins pour tous
ceux, pour qui l’égalité des sexes est un postulat de départ et non pas un
phénomène de mode poussé par des slogans pondus par des agences de Com' à Paris
ou New York.
Bref, J’ai des
filles et l’une d’entre elle a été considérée longtemps comme « un garçon
manqué ». Il y’a eu une période où ses copains de classe lui ont même
transformé son prénom pour lui donner une consonance masculine. Elle joue au
foot, elle se bagarre, elle parle quasi exclusivement au masculin et longtemps,
elle a porté les cheveux courts ce qui a participé à la confusion de son genre.
Mais à aucun
moment, qui que ce soit, n’a vu quelque chose de sexuel dans son attitude. Evidemment,
elle avait 7 ans, 8 ans puis 9 ans. Coupons les cheveux de nos filles à la garçonne
et voyez comme tout le monde les verra comme des garçons. Aucun élément dans son
corps, à cet âge-là, ne peut montrer son genre, sauf à la déshabiller.
Alors comment
peut-on aussi radicalement, décider de laisser son enfant changer de sexe à 8
ans ? En quoi c’est important ? Devons-nous accepter de sexualiser
nos enfants car à un moment de leur vie d’enfant, ils ont voulu ressembler à un
autre ?
Grosso modo,
les filles étaient élevées en fille et les garçons en garçons jusqu’aux années
70-80.
Après, dans la
mouvance de l’égalité des sexes, les nouveaux parents ont fait le choix de ne
plus orienter les enfants ; un garçon a le droit de pleurer, avoir les
cheveux longs et jouer à la dînette. Une fille peut jouer au foot, peindre sa
chambre en bleu et ne pas porter de robe pour la photo de classe.
Que tes
copains te donnent un surnom, que tu préfères la compagnie des garçons, alors
que toutes les autres filles pensent qu’ils ne sont pas intéressants ou que tu passes
des heures à jouer aux jeux vidéo ne font pas de toi un garçon, mais un enfant qui aime tout ça.
Plus tard, tu
seras informaticien(ne) ou ingénieur aérospatiale et pas forcément responsable
marketing.
Plus tard tu
aimeras un garçon ou une fille, mais ça sera le choix de ton cœur.
Aujourd’hui,
tu es un enfant. Tu explores le monde, tu découvres la vie, tu apprends
beaucoup et tu grandis petit à petit. Tu cherches à faire ta place dans la
cours de récré, tu défis tes amis et parfois même tu transgresses certaines règles
pour embêter ta maîtresse.
Prends le
temps de vivre. Prend le temps de grandir. Un fois adulte, tu pourras faire tes
choix et construire ta vie comme tu le voudras.
C’est à moi,
adulte, de te donner les outils, les valeurs et l’environnement qui te permettent
de ne pas trop mal grandir. C’est à moi, adulte, de te protéger de l’extérieur
et peut être parfois, de te protéger de toi-même.
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