Liberté ≠ Démocratie !

Deux mots qui s’entrechoquent en ces temps étranges que nous traversons en spectateurs et quelque fois, lorsqu’on en est autorisé, en acteurs de second plan.

Et pourtant la démocratie, « système politique, dans lequel la souveraineté émane du peuple » * devait être garante de la liberté « condition d'un peuple qui se gouverne en pleine souveraineté » *.

Comment est-on arrivé à ce paradigme absurde où les plus grandes démocraties du monde, comme celles qui se prétendent l’être, privent à ce point, les citoyens de leurs libertés de base comme travailler, se nourrir, s’éduquer ou se mouvoir ? Comment un individu, ayant toutes ses facultés mentales, accepte d’être restreint sinon contraint et puni par celui qu’il a lui-même choisit, selon les principes de la démocratie ?

On dit que la définition de toute chose peut évoluer dans le temps et s’adapter à son contexte. Qu’en dehors de la parole divine, les règles humaines sont faites pour changer et répondre aux besoins des sociétés qui les mettent en place.

Partant de là, il est temps de transformer la définition de notre système ou de lui changer de nom, car on ne peut changer l’essence du mot liberté.

Vivre une vie d’hypocrite est un non-sens humain. La vérité est une quête ultime recherchée et ne peut être éludée par la lâcheté ou par la peur. L’homme chevalier a laissé place à un frileux qui se cache de son ombre par crainte d’être taxé ou pire emprisonné.

Mais vivre sans liberté n’est-il pas le propre même de la prison ?

Qu’on retourne au moyen-âge où la liberté de penser était bannie. Qu’on entre dans les cerveaux et les cœurs des gens pour les manipuler et les persuader de détenir la seule vérité.

Qu’on jette sur la tête des mous de la farine avariée et qu’on leur ôte le miel de la pensée.

Tu mourras par ce virus qui empoisonne ton corps, simple habitacle qui te soutient ou par ce vide qui ronge tes entrailles et ta solitude entre les murs de la prison que tu t’es construite. 

Et si le monde t’oublie, car oui il t’oublie déjà, ne vient pas pleurer sur ton sort. La force de ton esprit et de tes convictions sont paralysés par ta peur.

Que représente un an dans une vie? Nos grands-parents, quand ils sont toujours là, sont éteints de l’intérieur et s’imaginent déjà un pied dans la tombe. Nos parents sont ébahis et s'indignent à chaque nouvelle qui tombe. Nos jeunes sont sacrifiés et renferment en eux des bombes. Nos enfants n’ont plus d’espoir de voir leur esprit féconde. 

Et toi et moi, on se retrouve dans l’ombre.

*définition du Larousse 

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