Les femmes de ma vie !

  



Je commence par la fin, une fin de maintenant. Demain, s’il est encore là, pourra m’apporter tout ce qu’il voudra.

Ces derniers mois, comme beaucoup, mon cerveau a tourné dans tous les sens, sans le vouloir, souvent malgré moi.

 

Une évidence pourtant. Les autres, c’est mon travail, ma passion. J’aime entreprendre, trouver des solutions, optimiser, organiser, faire grandir.

Mon entreprise, créée il y’a 15 ans, devait revivre. Mais différemment. J’ai changé, évolué, beaucoup appris.

Et comme rien ne me fait peur, rien n’est insurmontable, je me lance. Comme ça du jour au lendemain. Rien à perdre, tout à gagner.

 

La chance du débutant, une première cliente. Pendant des mois, la seule. Je m’implique, je m’applique. Je veux faire au mieux, encore mieux que mieux. Un univers différent, des challenges que je découvre. L’entreprise devient mienne. Je réfléchis à sa stratégie de développement, à ses personnes qui en font partie, à ses chiffres qui défilent et que je t’intègre dans des tableaux Excel.

Quelle femme je rencontre ! Une passionnée, passionnante, complétement en osmose avec son métier. Elle offre du beau. Elle nous fait rêver. Elle me sort de ce monde sans but, sans fin. Elle m’emporte. Avec ses yeux, je vois différemment, avec son cœur, je me projette. Des projets à profusion qu’elle porte en elle et qu’elle me demande de l’aider à concrétiser.

Des mois passent… Une autre femme. Une boule d’énergie. Elle me dit que j’ai de l’or entre les mains. Il nous suffit de le sortir en plein jour pour le faire briller. Le confinement, un frein ? Oui mais un jour ça finira tout ça… On ne contourne pas la vague, on la prend tel un surfeur. Et on la prend, la peur au ventre. Et on y arrive. On y arrive parce qu’on est deux.

Et une autre croisée sur une rencontre virtuelle (fichu virus !). On s’accroche, on s’entraide, on se conseille, on se soutien… La vie est belle. Même si en vrai, ce n’est pas la fête à la maison ! Parce qu’on est deux. C’est plus facile.

Et encore une. Elle a besoin de moi. Sa structure est trop petite, mais elle veut donner le meilleur pour son équipe. Qu’est-ce qu’on peut faire ? On peut tout faire, quand on est deux.

Et encore une. Son entreprise grandit, des projets plein la tête. Besoin d’organiser, d’optimiser ses compétences. Qui doit-elle recruter ? Comment rémunérer ? Elle veut faire les choses bien.  Mais ce n’est pas son domaine, la gestion. A deux, on peut le faire.

Et puis encore et encore des femmes, cheffes d’entreprises. Elles travaillent avec passion. Elles sont les meilleures, chacune dans son domaine, incontestablement. J’ai de la chance. Elles m’ont appelé Je les ai aidés. Je les aide.  Elles m’apprennent beaucoup, énormément. Je me nourris de leurs passions. Quel plaisir!

 

Et mes filles. Pas mes enfants, non. Celles qui travaillent avec moi. Je les appelle mes filles affectueusement. Coincées à la maison, elles m’appellent de temps en temps pour prendre des nouvelles, dire que le travail leur manque, que je leur manque. Même quand elles ont été malades, elles m’ont appelé. Moi aussi, vous m’avez manqué et je suis tellement heureuse de vous retrouver tellement contente, qu’on s’est risqué à un gros câlin masqué !

Et encore d’autres femmes. On ne travaille plus ensemble aujourd’hui. On s’est appelé, écrit, souhaité de belles choses. On s’est pardonnée pour nos erreurs passées. Mauvais jugements. On s’est remerciée, d’avoir un moment de notre vie, partagé quelque chose, soutenue, crues en nous.

 

Ces derniers mois. On aurait pu, ma petite famille et moi, rester seuls, ici dans notre maison, enfermés. Mon activité à l’arrêt. Mes enfants à la maison, ma « grande » famille dans d’autres pays.

Mais non. Car mes amies sont là. De bouquets de fleurs, en gâteaux livrés à la maison. De déjeuner jusqu’au couvre-feu, à faire de grands sourires aux policiers pour nous laisser passer car il y’a déjà quelques minutes que l'horaire est dépassé. Il nous laisse passer, le policier, car on rayonne de joie, de bonheur partagé, entre amies.

Elles appellent, elles passent, elles envoient, elles m’aiment. Et c’est tellement réciproque.

Merci d’avoir été là et d’être là tous les jours de ma vie.

 

Même la Nounou de mes enfants, pas un jour sans un appel. S’il n’est pas pour moi, il est pour mes enfants. Demander des nouvelles, savoir si on a besoin de quelque chose. Envoyer des gâteaux. Merci les kilos… Merci douce Nounou.

 

Mes filles, les vraies, m’ont rendu chèvre, enfermées entre quatre murs durant plusieurs mois. Mais pour de vrai, je les ai redécouvertes, je me suis reconnectée avec elles. L’une drôle, l’autre intelligente. D’une maturité déconcertante. Et ces réflexions sur ce monde, en plein dans le mille. Je vous aime de tout mon cœur.

 

Ma maman enfin. Elle qui a choisi de ne pas suivre les règles d’une vie toute tracée. Elle qui a vécu sa vie en accord avec ses convictions personnelles en faisant fi du qu’en dira-t-on. Elle qui a pris des chemins tortueux, mais qui sont les siens. Elle m’a appris l’indépendance, elle m’a appris à être ce que je veux, qui je veux.  Elle m’a donné un livre vierge, à moi de l’écrire. Tout ne sera pas facile, mais ça sera mon livre.

Et j’en oublie d’autres. Tellement de femmes qui m’ont voulu du bien. Qui m’ont tendu la main. Et sans elles, je ne serais pas.

MERCI

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